Comme de nombreuses PME, vous avez peut-être mis en place des bureaux virtuels basé sur Citrix ou Terminal Server. Que ce soit sur un serveur propre, ou via un prestataire informatique. Dans tous les cas, l’investissement – matériel, licences, mise en service – n’est pas anodin. Et lorsque cette infrastructure arrive en fin de vie, vous devez repasser à la caisse. A moins d’envisager une alternative.

Avec l’avènement du Cloud, l’informatique délocalisée et centralisée est revenue à la mode. D’ailleurs, nombreuses sont les petites entreprises à ne plus héberger leur Terminal Server ou leur solution Citrix. Toutefois, le modèle mis en place reste le même, que la machine réside chez vous ou se trouve dans un datacenter tiers : il faut acheter le matériel et les licences, assurer la maintenance du matériel. Et ceci en se confrontant aux limites du modèle : partage des ressources (mémoire, capacité de calcul), et donc limitation de l’évolutivité et risques de ralentissement.

Les fournisseurs de Cloud public remettent aujourd’hui ce modèle en cause, avec l’arrivée de services Desktop as a Service (DaaS). Dans les faits, vous ne gérez plus votre infrastructure, mais vous louez un service de bureau virtuel à la demande. Au moment de renouveler votre parc serveur ou votre contrat avec votre prestataire, cette option doit être considérée avec attention.

La fin des lenteurs Terminal Server

Car elle amène aux PME la flexibilité dont elles rêvent toutes. Si vos besoins augmentent, même ponctuellement (un stage, un projet sur quelques mois), vous ne risquez pas de vous retrouver avec des sessions qui « rament » sur un serveur surchargé : les ressources des postes DaaS sont dédiées, chaque utilisateur dispose d’un ordinateur virtuel pour lui seul. Mieux, si vos besoins venaient à diminuer, vous ne vous retrouveriez pas avec une infrastructure surdimensionnée sur les bras.

AWS a récemment annoncé que leur service DaaS faisait partie des dix plus populaires aux Etats-Unis. Et la tendance s’étend déjà à l’Europe.

Et comme les services DaaS sont facturées mois par mois, vos coûts s’adaptent mécaniquement à votre activité : 4 postes en janvier, 6 en février, 3 en mars. Votre facture fluctue, s’ajustant au plus près de vos besoins, et vous faisant passer d’un modèle d’investissement (CAPEX) à un modèle de coûts opérationnels (OPEX). Autrement dit, votre infrastructure de postes informatiques passe dans vos frais de fonctionnement, à l’instar de votre loyer ou de vos véhicules.

Microsoft et Amazon Web Services en tête de pont

Parmi les fournisseurs de services DaaS, Amazon apparaît comme un pionnier. Leur service Workspaces existe et évolue depuis des années. Sa stabilité est telle que de grandes entreprises basculent entièrement leur parc de postes sur ce service. Un exemple marquant ? La marque Yamaha, bien connue pour ses deux roues, a effectué sa transition sur Amazon Workspaces. Signe de cet engouement, AWS a récemment annoncé que leur service DaaS faisait partie des dix plus populaires aux Etats-Unis. Et la tendance s’étend déjà à l’Europe.

Parmi nos clients, de nombreuses PME, même dans les secteurs les plus sensibles, passent au DaaS et en tirent des bénéfices quotidiens.

L’autre géant du cloud public, Microsoft, ne s’y pas trompé. Après des mois de tests, et un peu de retard à l’allumage en la matière, leur service Windows Virtual Desktop est maintenant disponible. Intégré à leur Cloud public Azure, il dispose de fonctions de gestion avancées au travers de leur produit Microsoft 365. Cette combinaison d’Office 365, et de fonctions de gestion de poste et de sécurité, en font un package attractif pour les PME, qui devrait rapidement l’amener en bonne place sur le marché.

Et dans ma PME ?

Evidemment, l’accès à ces services nécessite une expertise technique non-négligeable, que ce soit pour assurer déploiement ou exploitation. Mais j’imagine que vous n’avez pas monté non plus votre infrastructure Citrix ou Terminal Server vous-même, non ? Le point crucial consistera à vous entourer d’un prestataire aguerri à ces technologies, comme vous l’avez fait pour votre propre serveur.

Et comme vous pouvez souscrire des postes DaaS à l’unité, vous pourrez idéalement monter en puissance progressivement, avec quelques postes pour commencer, puis le reste de votre parc. Le tout avant que votre serveur ne vous lâche. Ou que le moment de payer à nouveau licences et matériel ne soit venu.

D’ailleurs cette granularité est également un atout pour les toutes petites structures (TPE, de 1 à 10 personnes), puisque cela leur permet d’accéder à un service de poste virtuel là où un investissement initial aurait été hors de leur portée. Le Cloud public permet en effet aux plus petits d’accéder à l’informatique des grands.

Si vous êtes une (toute) petite entreprise, ou que votre serveur Citrix ou Terminal Server doit être remplacé, regardez donc attentivement du côté du DaaS et des bureaux virtuels à la demande. Et pour en savoir plus, tournez-vous vers nous pour obtenir des exemples concrets de déploiement : parmi nos clients, de nombreuses PME, même dans les secteurs les plus sensibles, passent au DaaS et en tirent des bénéfices quotidiens.

Emmanuel Dardaine

emmanuel dardaine expert cloud

Il y a quelques semaines, Microsoft a annoncé la mise à disposition en preview de son DaaS (Desktop as a Service). Après les serveurs, la messagerie ou encore la suite Office, Microsoft met à disposition l’un des derniers maillons manquant à la dématérialisation de l’informatique dans le Cloud : un bureau virtuel. Découvrez en vidéo tout ce que vous devez savoir sur le DaaS.

Cette annonce récente nous donne l’occasion de parler du Desktop as a Service. Fonctionnement, fournisseurs, usages, avantages : un véritable tour d’horizon en moins de 3 minutes. Vous aurez ainsi quelques billes de plus dans votre sac pour aborder sereinement le renouvellement (ou pas) de votre parc informatique. Bon visionnage !

 

 

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