Une collaboration efficace au sein d’une équipe est essentielle pour le succès d’un projet. C’est pourquoi Microsoft propose une gamme d’outils puissants pour faciliter cette dynamique de travail. Dans cet article, nous explorerons trois applications qui se démarquent dans le domaine de la collaboration en entreprise, offrant fonctionnalités modernes et facilité d’utilisation.

De la toute nouvelle application Microsoft Loop à l’incontournable plateforme Teams, en passant par l’application de prise de notes OneNote, découvrons comment ces outils sont devenus indispensables pour optimiser la productivité et la communication au sein des équipes.

Loop : un vent de fraîcheur dans la planification de projets

Au sein de l’écosystème Microsoft, Loop se démarque comme une solution innovante pour la planification et la gestion de projets. Dotée d’une interface moderne et d’une capacité de collaboration en temps réel, cette application transforme la façon dont les équipes travaillent ensemble. Avec leurs composants Loop, les utilisateurs peuvent partager du contenu portable qui reste synchronisé dans toutes les instances où il est partagé.

Imaginez pouvoir collaborer sur un tableau Loop directement dans une conversation Teams, sans même ouvrir l’application Loop elle-même. De plus, les pages Loop permettent de rassembler ces composants pour créer des projets complets, tandis que les espaces de travail Loop offrent un moyen pratique de suivre et de gérer la progression des objectifs partagés. Avec Loop, travailler sur des projets devient aussi fluide que possible, que ce soit par e-mail, sur Teams, ou via un simple navigateur web.

Teams : la référence incontestable de la collaboration

En matière de collaboration à grande échelle, Teams se positionne comme la référence incontournable. Bien plus qu’une simple plateforme de réunions en ligne, Teams offre une multitude de fonctionnalités puissantes pour la planification de tâches, la gestion d’équipes, l’intégration d’applications tierces, et même l’automatisation de tâches répétitives :

  • Planification de tâches : vous pouvez créer, programmer, prioriser et attribuer des tâches aussi bien à vous-même qu’à l’un de vos collaborateurs. Une équipe doit préparer un projet ? Créez une tâche, mettez-y un titre et une description. Puis attribuez la tâche aux utilisateurs correspondants, statuez, priorisez et enfin ajoutez-y une échéance.
  • Gestion des équipes : créez vos équipes afin de gérer l’accès aux données en fonction des activités de votre entreprise. Les équipes sont composées de canaux sur lesquelles vous pouvez converser, déposer des documents, gérer les tâches, créer des sondages. Le tout structuré par projet, thématique ou activité.
  • Applications : diverses applications sont à votre disposition pour améliorer votre expérience de collaboration Teams, sans changer d’application. Besoin de faire un sondage auprès de vos clients ou partenaires pour l’organisation d’une séance ? Utilisez Polls. Vous souhaitez centraliser et partager des notes ? Lancez OneNote depuis Teams. Ou encore : besoin de partager des informations relatives à un client ? Intégrez Salesforce dans votre équipe.
  • Automatisation : vous souhaitez automatiser des tâches longues et répétitives sur votre suite d’application Microsoft 365 ? Vous le pouvez avec Workflows est une application déjà intégrée à Teams qui vous permettra en quelques clics de vous faciliter le travail. Comme par exemple la validation de factures ou de notes de frais.

Avec sa récente mise à jour, Teams offre une expérience de collaboration encore plus rapide et performante, ce qui en fait l’application privilégiée pour les réunions, le partage de documents et l’automatisation des tâches au sein des équipes.

OneNote : la centralisation intelligente de vos idées et notes

Enfin, OneNote se distingue comme l’outil idéal pour la centralisation et l’organisation des idées et des notes. Cette application flexible offre bien plus que de la simple prise de notes : elle permet aux utilisateurs de créer, d’organiser et de partager des notes de manière dynamique grâce à sa fonction de partage en temps réel, que ce soit avec des collègues ou des partenaires.

Avec son interface intuitive, il est possible de repositionner les paragraphes, de surligner des informations importantes, d’ajouter des balises, de créer des tâches Outlook, ou encore de dessiner des schémas. De plus son intégration transparente dans Teams, permet à OneNote d’offrir une expérience de collaboration unifiée, où les utilisateurs peuvent prendre des notes directement lors de leurs réunions sur Teams, sans avoir à jongler entre plusieurs applications.

En conclusion, ces trois outils Microsoft – Loop, Teams et OneNote – forment un puissant trio qui répond aux besoins complexes de la collaboration moderne. Que vous recherchiez une planification de projet innovante avec Loop, une plateforme complète pour la collaboration d’équipe avec Teams, ou une centralisation intelligente des notes avec OneNote, Microsoft offre des solutions qui s’intègrent simplement pour améliorer la productivité et la connectivité au sein de votre équipe.

Jonathan De Faria

Jonathan De Faria

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Le 19 janvier dernier, la société Broadcom annonçait le rachat de VMWare. Et puis ? Si ce géant historique de la virtualisation vous est inconnu, il y a pourtant de fortes chances que vos serveurs utilisent ses technologies. Et comme cette reprise implique la fin rapide de certains produits phares, il se peut que vous ayez un souci. Un sérieux souci même. De quoi passer au serveur virtuel Cloud ?

Il en va ainsi des rachats dans le domaine des technologies : des compagnies leaders dans leur domaines, implantées depuis des décennies, changent de main, sans que le grand public ne saisisse vraiment la portée de ces mouvements. Ce qui s’est passé en début d’année est de cet ordre. D’un côté, la société Broadcom, que vous avez peut-être croisée fortuitement en mettant à jour le driver du WiFi de votre portable. De l’autre, VMWare, le leader mondial de la virtualisation de serveurs.

Petite histoire de la virtualisation

Broadcom est un géant américain dans le domaine des semi-conducteurs – souvenez-vous, la carte WiFi de votre laptop – et des logiciels, sur le marché des réseaux informatiques. La compagnie, qui était à l’origine une division de Hewlett-Packard et qui existe depuis 1961, a généré 35 milliards de dollars de revenus en 2023. Il ne s’agit pas du premier venu.

Quant à VMWare, elle est née en 1999, et elle s’est imposée assez rapidement comme une entreprise particulièrement innovante en développant des solutions de virtualisation. Pour faire simple, la virtualisation consiste à partager les ressources d’un ordinateur physique pour en créer plusieurs, virtuels, qui utilisent tour à tour ces ressources. Cette approche est basée sur le postulat qu’un serveur informatique, bien qu’allumé en permanence, n’utilise en moyenne son processeur que 15% à 50% du temps. Autrement dit, il consomme du courant mais ne fait pas grand-chose.

VMWare a démocratisé la virtualisation dans les entreprises, en optimisant l’utilisation du matériel

Pour les entreprises, VMWare permettait de changer complètement leur approche des investissements informatiques. Plutôt que de d’acheter un serveur par fonction ou application, elles en acquéraient de plus gros, qu’elles découpaient ensuite virtuellement. Ce qui permettait d’abaisser drastiquement le coût du « matériel » par serveur tout en limitant les frais de maintenance. Autre force : augmenter la puissance d’une machine était aussi simple que de cocher quelques cases.

VMWare, l’ami des PME

Evidemment, le coût des licences VMWare contrebalançait, en partie seulement, les économies réalisées sur les serveurs physiques. Tout en préservant la flexibilité. Alors, pour investir le marché des PME, naturellement moins argentées que les grands groupes, VMware avait développé une version d’entrée de gamme gratuite. Oui, gratuite. Nommée VSphere ESXi, cette édition allégée permettait de créer plusieurs serveurs virtuels, sans offrir toutefois d’accès au support de l’éditeur.

Pour nombre de PME, et surtout de prestataires informatiques sur ce marché, VMWare ESXi était une aubaine qui permettait de multiplier les services sans exploser le budget matériel. Conséquence logique : VMWare s’est imposé sur le marché des PME à une période où les offres de Cloud public n’étaient pas encore développées. Sur un domaine vierge, et dans un monde peuplé de serveurs physiques, VMWare est rapidement devenu une référence. Et a construit un écosystème de partenaires qui utilisait et promouvait ses produits dans une logique gagnant-gagnant.

Changement de cap

Oui mais voilà : peu après le rachat de cette pépite début 2024, Broadcom a rapidement annoncé que de nombreux produits ne seraient plus disponibles. Dont ESXi. Pensez-vous : alors que VMWare avait racheté 81% de ses propres parts détenues par Dell pour environ 12 milliards en 2021, il fallait maintenant amortir les 61 milliards déboursés par Broadcom à peine 3 ans plus tard.

Cette annonce s’est accompagnée de celle de la fin de nombreux contrats de partenariats. Les sociétés informatiques qui avaient parié sur VMWare pour héberger les serveurs de nombreuses PME se sont donc retrouvées brutalement sans technologie ni possibilité de servir leurs clients. Et ces mêmes clients se sont vus contraints de planifier rapidement des migrations. Et personne n’aime migrer dans l’urgence, n’est-ce pas ?

Plus de technologie, plus de partenaires : de nombreuses PME se sont retrouvées le bec dans l’eau avec leur serveur VMWare

Mais alors que VMWare était née dans un monde fait de serveurs physiques, ce revirement survient dans un monde où la virtualisation est devenue la norme. Le choix est donc pléthorique. Si des alternatives existent qui permettent de remplacer VMWare un-pour-un, ou presque, le champ des possibles n’a jamais été aussi large. Notamment parce que les offres de Cloud public ont révolutionné le paysage informatique ces 15 dernières années. Ce qui offre des alternatives supplémentaires.

Le serveur virtuel Cloud, une option naturelle

En y regardant de plus près, cette péripétie est probablement une opportunité incroyable pour toutes les PME qui avaient jusqu’à maintenant capitalisé sur leur matériel, en y exploitant la virtualisation avec VMWare. Ce rachat remet en cause l’approche même qui avait présidé à la définition de leur stratégie informatique. Car malgré l’urgence de la situation, à laquelle il faudra faire face, elles disposent maintenant d’une alternative de premier ordre : le serveur virtuel Cloud.

Pour simplifier, les serveurs Cloud mis à disposition par Microsoft Azure, AWS ou Exoscale, offrent les mêmes fonctions que celles fournies par ESXi. Voire plus. Bien plus même. Si évidemment, il est possible d’ajouter ou de supprimer des ressources à la volée, des fonctions de sauvegarde avancées et de répartition de charge sont aussi disponibles, ce qui était inaccessible avec la version gratuite de VSphere.

Et c’est sans compter que les PME n’ont plus à supporter le coût de l’investissement, puisque les Cloud publics exploitent le modèle du pay-as-you-go. C’est-à-dire la location de ressources à la demande et en fonction de l’utilisation. Sans engagement ni apport financier initial. Les étoiles sont donc alignées pour transformer la contrainte de la fin de VSphere ESXi en une opportunité de transformer et moderniser son informatique. Sans perte ni fracas.

Emmanuel Dardaine

emmanuel dardaine expert cloud

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