Le budget informatique est un sujet tabou. Non seulement parce qu’il fait référence à l’argent. Mais aussi parce que peu de clients le maîtrisent réellement. Nombreux sont ceux qui pensent qu’ils paient trop cher pour le service rendu. Et si on jouait, pour une fois, cartes sur table à propos de ce sujet mal-aimé ?

Lorsqu’on évoque le sujet du budget informatique, c’est en général lors de la prise de contact avec un client. Les réactions sont alors souvent épidermiques. Et c’est compréhensible : lorsqu’on nous demande « quel est votre budget ? », cela sous-entend qu’il sera complètement consommé. Ce qu’on ne recherche pas forcément. Alors tout le monde se cache derrière une réponse évasive, qui ne fait pas avancer le débat.

Sous le tapis du budget informatique

Depuis que Steel Blue existe, nous avons pris le parti de ne pas masquer nos prix. Vous en trouverez d’ailleurs de nombreux sur notre site Web. Pourquoi ? Parce que tous nos clients paient la même chose, à prestations équivalentes. Et que la compréhension d’un prix n’est possible qu’en regard des prestations qu’il inclut : nos services all-inclusive permettent de se projeter plus facilement. C’est finalement la perception de la valeur d’une prestation qui rend le prix compréhensible, et donc acceptable.

Pour autant, nos prix ne sont pas adaptés à tout le monde, pas plus que nos prestations. Certains, plutôt que de payer un tarif forfaitaire, préfèrent le carnet d’heures, qu’ils n’utiliseront qu’en cas de besoin. Même si celui-ci est généralement payé à l’avance – ce qui est discutable, il n’en reste pas moins une alternative encore largement répandue. Ca n’est évidemment pas la nôtre, mais il en faut pour tous les goûts. Nos services managés comprennent les infrastructures et le service tout compris, dans un forfait mensuel unique. Ce qui réduit les risques d’explosion de budget.

Tout ça ne vous dit pas combien ça coûte pour autant. C’est juste, alors faisons un exercice. Et commençons par en poser les limites. Nous allons évoquer ici le cas d’une PME de 10 personnes, dont le travail est essentiellement basé sur de la bureautique. Pour simplifier, les applications métier et support de cette PME sont externalisées en SaaS, sauf pour l’une d’entre elles qui nécessite un serveur Windows. Tous les postes sont sous Windows 10/11 et ont déjà été acquis par le client. Le réseau informatique est ici limité à un firewall pour PME adapté au nombre d’utilisateurs et à leur usage.

Un budget, oui mais pour quoi ?

Du point de vue des services, nous fournirons dans ce cas précis :

  • Un firewall Cisco Meraki MX67 en service managé
  • Les licences Microsoft 365 Business Premium pour chaque poste, et le service managé y associé
  • Un VPN site-à-site vers l’hébergement Cloud du serveur
  • Un serveur Cloud avec 240GB de disque SSD, 2vCPU, 8GB de RAM, licence Windows, sauvegardes sur 7 jours

Les services managés comprennent :

  • l’infrastructure (i.e. le matériel, qu’il soit virtuel ou pas, ou les licences Microsoft 365 dans le cas des postes)
  • Le service tout compris sur l’infrastructure : support sans limite de temps, maintenance, modifications de configuration, mises à jour, supervision 24/7, traitement des alarmes, analyse de logs et reporting mensuel, documentation

Certains clients n’attendent pas de telles prestations, aussi complètes, et préfèrent une installation payée une fois, et accéder à une maintenance corrective à la demande. Là encore, des carnets d’heures couvrent ce besoin. Leur paiement à l’avance permet de garantir l’accès au support chez le fournisseur. C’est évidemment le cas aussi pour les services managés que nous proposons, qui les rendent prioritaires. Ces prestations excluent en revanche le simple Helpdesk, c’est-à-dire les demandes qui relèvent de l’usage des logiciels (e.g. : support Excel).

Transposons cela en chiffres :

  • Steel Private Network – Cisco Meraki MX67 : CHF 159.- HT /mois
  • Steel Mobility – Licences Microsoft 365 Business Premium : CHF 85.- HT /mois
  • Steel Private Network – VPN site-à-site 10GB de trafic : CHF 49.- HT /mois
  • Steel Remote Services – Serveur Cloud en Suisse : CHF 429.- HT /mois

Addition. Et comparaison.

Pour 10 utilisateurs, cela aboutit à une facture mensuelle de CHF 1’487.- HT. Tout compris. A ce stade de l’exercice, certains vont sauter au plafond, parce qu’ils ne sont pas prêts à payer une telle somme. Alors que d’autres ne s’offusqueront pas, car il s’agit d’un montant en ligne avec leurs dépenses actuelles. D’autres enfin auront du mal à se projeter : le dimensionnement arbitraire à 10 utilisateurs ne correspond pas à leur PME. Là encore, il ne s’agit que d’une question de perception.

L’intérêt du modèle réside dans sa granularité : si vous n’êtes que 6, alors vous pouvez réduire le nombre de licences (et le service y afférent). Le reste ne variera pas. Avec un modèle tout inclus, il n’y a pas de frais cachés. Et le budget reste donc maîtrisé. Dans le cas de notre PME de 10 utilisateurs, cela correspond à un budget mensuel par utilisateur de moins de 150.- /mois. Sans aucun investissement.

Car c’est une autre particularité du modèle : les frais d’achat habituels se retrouvent lissés dans les mensualités. Un amortissement en quelque sorte. On ne tient pas compte ici des frais de projet pour la mise en service de ces infrastructures, car ils sont beaucoup plus variables et dépendent de l’existant d’une part, et… du client, souvent ! Mais pour le reste, il n’y a pas de frais initiaux, que ce soit pour le serveur ou le firewall. Autrement dit, le service managé inclut la location de l’infrastructure tout autant que le service de gestion associé.

Comme tout exercice, cette mise en situation n’est pas universelle. Elle permet de mieux situer la réalité d’un budget informatique basés sur des prestations souscrites sous forme de services managés. Evidemment, nous vous invitons à y intégrer vos propres chiffres pour comparer avec votre budget (pour autant que vous le connaissiez). Et nous vous suggérons encore plus de nous challenger pour que nous étudions votre propre cas. En n’évitant évidemment pas d’appuyer là où ça fait mal, c’est-à-dire sur tous les coûts cachés que vous auriez oubliés !

Emmanuel Dardaine

emmanuel dardaine expert cloud

Et si on passait en revue votre budget informatique ? Contactez-nous pour une comparaison rapide.

Même si de nombreuses applications migrent progressivement vers le Cloud, d’autres nécessitent toujours de disposer de son propre serveur. Par « propre », on entend qu’il est dédié. Mais pas nécessairement physique, nuance. C’est là tout l’intérêt d’un hébergement Cloud : vous disposez d’une machine rien que pour vous, mais sans acheter le moindre matériel.

Que ce soit par contrainte réglementaire, par souci de contrôle ou parce que votre application n’existe pas sous la forme SaaS (Software as a Service, soit la location du logiciel en ligne), il se peut que vous ayez besoin d’un serveur informatique. Pendant encore quelques années au moins. Mais êtes-vous obligé d’investir encore dans du matériel ? Certainement pas. L’hébergement Cloud de votre serveur vous affranchit de cette étape, tout en vous garantissant de nombreux avantages.

Hébergement Cloud : la location plutôt que l’achat

La souscription d’un serveur hébergé dans les nuages vous permet en effet de ne pas avoir à vous fendre du moindre investissement. Ceci est d’autant plus intéressant que cette phase peut être assez lourde financièrement parlant. Entre l’achat du matériel, des contrats de maintenance et d’extension de garantie, et l’installation physique, la note peut vite grimper.

Avec un serveur Cloud, il suffit de choisir sa puissance, l’espace de stockage nécessaire, le système d’exploitation, et la machine est lancée. Aucune manipulation physique coûteuse, que ce soit pour installer le serveur dans vos locaux ou dans un centre de données, ou encore configurer Windows ou Linux. Et vous disposez des garanties de services fournies avec la prestation d’hébergement, qui couvrent notamment les pannes et la maintenance du matériel.

Par ailleurs, le coût de location de la machine est fixe, sur la durée de votre engagement. Intéressant en ces temps de renchérissement de l’énergie. Vous devrez toutefois vous méfier des quelques coûts variables qui pourraient affecter votre facture finale. Parmi ceux-ci, le trafic vers Internet peut avoir un impact, même si le prix par gigaoctet transféré reste généralement modeste.

Serveur Cloud : la flexibilité au menu

Autre avantage précieux de l’hébergement Cloud : la flexibilité. Avec un serveur physique, l’habitude consiste à prendre un peu de marge. Ce qui est naturel finalement : rien n’est plus pénible que d’acheter un serveur dont les disques sont pleins au bout de 18 mois. Ou qui peine à faire tourner votre application métier au bout de cette période, parce que le logiciel a grossi exagérément ou que vous devez finalement servir deux fois plus d’utilisateurs que prévu.

Mais si l’inverse se produit, vous aurez payé cher une machine qui ne sera exploitée que dans un faible pourcentage. Avec des disques vides, une mémoire sous-utilisée et un processeur qui reste en mode veille la plus grande partie de son temps. Avec un serveur Cloud, rien de tout cela évidemment : vous pouvez adapter le « matériel » en permanence, pour vous aligner sur la charge qui pèse sur la machine.

Le serveur Cloud est l’exemple le plus parlant de l’informatique à la demande permise dans les nuages

Cette flexibilité n’est pas un vain mot mais une réalité de l’hébergement Cloud. Avec une supervision fine des ressources, vous connaissez l’état de santé exact de la machine, minute par minute. Et vous pouvez décider d’ajouter ou de supprimer des ressources. Que ce soit de la mémoire, de l’espace disque, ou de la puissance de calcul. Vous ne le ferez évidemment pas tous les jours, mais vous aurez en main les outils pour prendre la bonne décision. Et l’infrastructure Cloud qui suit pour les appliquer.

Tout cela est bien gentil, mais si vous êtes responsable de PME, vous rétorquerez que vous confiez tout cela à votre informaticien. Qui fait ces choix pour vous et s’occupe bien de vos machines. Parfait ! Vous n’allez en effet pas louer vous-même une machine, mais plutôt vous appuyer sur un spécialiste de l’hébergement Cloud qui vous la fournira et s’en occupera. Dans le jargon, bien fourni, de l’informatique, nous appelons cela un service Cloud managé.

Service managé : le combo gagnant

 

Vous bénéficierez donc de tous les avantages de votre serveur Cloud au travers du contrat de prestation qui vous lie au fournisseur de service managé Cloud. Avec un tarif unique qui couvrira la location du matériel et les services associés. Si possible en mode all inclusive, histoire de ne pas avoir de surprise et de contrôler votre budget.

Ces services couvrent évidemment l’assistance et la maintenance – proactive ou corrective – mais aussi toutes les tâches de gestion requises par l’exploitation d’un serveur. Parmi celles-ci, on citera en particulier la supervision, qui permet de suivre en temps réel les indicateurs de santé de la machine. Ou encore les sauvegardes, qui permettent de mettre à l’abri les données de votre application.

Et les coûts me direz vous ? Evidemment, nous avons l’habitude de faire les calculs pour nos clients. En n’omettant jamais de mettre en évidence quelques frais cachés. Le plus évident étant, depuis quelques mois, celui de l’énergie, avec l’explosion des tarifs de l’électricité. Avant même les récents bouleversements, nous arrivions assez invariablement à une économie de 25% sur le coût total de possession d’un serveur sur 36 mois. Nul doute que ce chiffre s’est envolé depuis.

Ces atouts plaident donc tous en faveur d’un hébergement de serveur basé sur le Cloud. Flexibilité, agilité, coût et fiabilité seront au rendez-vous si vous décidez de faire héberger votre serveur dans les nuages. Et vous serez d’autant plus gagnant si vous optez pour une location sous forme de service managé. De quoi garantir votre tranquillité d’esprit au moment de mettre en ligne votre toute dernière application.

Emmanuel Dardaine

emmanuel dardaine expert cloud

Envie de creuser le sujet ? Contactez-nous pour connaître toutes nos options d’hébergement Cloud.

L’ordinateur individuel tel que vous le connaissez vit peut-être ses dernières années. Depuis la nuit des temps informatiques, vous achetiez votre matériel et la version de Windows qui était installée dessus. Avec Windows 365 Boot, Microsoft ambitionne de vous louer votre ordinateur Cloud. Et surtout, de vous débarrasser de votre bon vieux système d’exploitation. Comment ? Lisez ce qui suit.

Le poste virtuel Cloud, ou Cloud PC comme l’appelle Microsoft, est une réalité depuis de nombreuses années. Fervents défenseurs de cette technologie, Nous avons écrit assez régulièrement à ce sujet sur le blog Steel Blue. Petit rappel pour les plus distraits : il s’agit d’un ordinateur hébergé dans le Cloud auquel vous vous connectez à distance pour accéder à vos ressources d’entreprise – applications, fichiers, serveurs.

Matériel local, PC distant

L’une des corollaires de cette solution est de nécessiter un appareil, local, qui vous servira de terminal pour vous connecter à ce PC virtuel. Plusieurs possibilités s’offrent à vous. Soit vous utilisez un ordinateur, quelconque, muni de l’application idoine, et vous vous connectez sur votre PC Cloud. En général, le multi-écrans et le partage des ressources locales – imprimantes, périphériques – est plutôt bien supporté. Surtout, ce scénario permet d’utiliser un appareil personnel sans autre configuration que l’installation du programme de connexion.

Autre option : vous passez par un terminal léger – thin client en anglais – dont la tâche se limite à connecter les périphériques – écran, clavier, souris – et à remonter jusqu’à vous l’affichage de ce qui se passe sur l’ordinateur distant. Plus économique à l’achat, moins énergivore, le client léger a pour lui de limiter les efforts de maintenance, contrairement à un ordinateur complet, et de ne nécessiter qu’une configuration minimaliste.

Poste virtuel Cloud

Car l’utilisation d’un autre PC – physique – comme terminal a tout de même ses défauts. S’il s’agit d’un ordinateur personnel, vous ne vous inquiéterez pas de sa mise à jour ou même de sa sécurité : les deux environnements – local et Cloud – sont isolés l’un de l’autre. Mais dans le cas d’un PC physique d’entreprise, vous serez tenu de garantir sécurisation et configuration. Notamment pour assurer l’authentification initiale de vos utilisateurs.

Windows 365 Boot : la connexion directe au Cloud

Et c’est donc là que Microsoft dégaine Windows 365 Boot. Cette technologie vient compléter Windows 365 – son offre de Cloud PC – pour faire du PC local une sorte de thin client. Le géant de Redmond répond en cela à Google et ses ChromeBook qui réalisent une percée importante sur le marché des entreprises. Et qui fonctionnent sur le même principe : un appareil peu cher, doté de capacité limitées, dont l’objectif est de vous connecter à vos ressources Cloud.

Dans le fonctionnement, Windows 365 Boot simplifie la connexion de l’utilisateur au Cloud PC et la rend complètement transparente. Avec un bureau virtuel classique, vous commenciez par ouvrir une session sur votre ordinateur local, puis vous lanciez l’application de connexion, et enfin vous vous authentifiez sur le poste virtuel. Avec Windows 365, vous faites cela en une seule étape : l’identifiant de connexion à la session de l’ordinateur est en fait celui du Cloud PC, et la connexion à distance est initiée automatiquement. Comme si vous vous connectiez localement, alors que votre poste est distant. Petite démonstration en vidéo (en anglais).

Dans les faits, cette approche permet de simplifier la fameuse « expérience utilisateur » (en bon français, on parlera plutôt de qualité d’usage). On peut imaginer qu’à terme Microsoft proposera, en direct avec sa gamme de machines Surface ou via ses partenaires constructeurs, une version allégée de Windows, qui prendra en charge la fonction Windows 365 Boot. Il n’y aura donc plus grand-chose à installer ni à gérer sur nos machines, les rendant plus sécurisées et plus simples d’utilisation.

ChromeOS, le pionnier

En réalité, cette version existe déjà : elle s’appelle Windows IoT. Il s’agit d’une version minimaliste de Windows, développée pour l’Internet des Objets. Elle s’adapte particulièrement bien aux appareils disposant de capacités limitées – mémoire, processeur, stockage. Chez les concurrents de Google, le système se nomme Chrome OS. Et porte bien son nom puisqu’il base son interface utilisateur sur celle du navigateur Chrome.

Si Chrome OS était initialement un système 100% en ligne, des applications ont finalement été développées pour s’installer sur la machine. Un peu à la manière de ce que se fait sur les smartphones et les tablettes. Les données restent toutefois en ligne, compte tenu des capacités de stockage limitées des machines exécutant Chrome OS. Vous pouvez donc tout aussi bien travailler avec des applications installées localement qu’avec celles obtenues au travers du navigateur.

On le voit, les deux approches diffèrent donc légèrement. Mais les objectifs recherchés sont les mêmes : disposer de machines légères, et déplacer le traitement des données dans le Cloud. Soit via des applications Web, soit via un ordinateur Cloud complet. Avec deux membres des GAFAM cherchant à dominer le marché de l’informatique des utilisateurs finaux, on peut s’attendre à une lutte sans merci. Et un changement dans vos habitudes dans les années à venir.

Emmanuel Dardaine

emmanuel dardaine expert cloud

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